Petitescargot porte sur son dos, sa maisonnette. Il pleut. Ça ne me dérange pas aujourd'hui pour 8 raisons : 1. Je bosse Laviande à fini dans le décor Décision prise , j'ai décidé de fuir de cet hôpital , avec mes béquilles Genre un peu comme l'escargot en forme fetale , sans la coquille Mon voisin m' a dénoncé alors que je rampais avec mes béquilles J'ai été rattrapé par les pieds comme la tige d'une vieille jonquille Dollyl'éléphant: Les éléphants vont à foire . Kalinou. Coucou lapin (Chansons douces pour l'éveil des tout-petits) 03:19 36. Dolly l'éléphant: La marche des éléphants . Kalinou. Coucou lapin (Chansons douces pour l'éveil des tout-petits) 01:17 13. Picoti Picota: Compère qu'as-tu vu ? Des poussins . Kalinou. Coucou lapin (Chansons douces pour l'éveil des tout-petits) 00:34 08. A Deuxpetits bonshommes s'en vont aux bois Deux petits oiseaux Deux petits papillons roux Devines-tu maman chérie Devinez Devinez qui Diabolo le mulot Dibilum Mirabilu Dig, Ding, dong Do le do il a bon dos Do ré mi fa sol Do ré mi fa sol autre version Do ré mi la perdrix Do, ré, mi, fa, sol, la, si, do, Dodo Berline Donnez moi Donnez moi Dorothée l'araignée Dors ma colombe Dors Unescargot s’en allait à la foire Pour s’acheter une paire de souliers, Quand il arriva, il faisait déjà nuit noire Il s’en retourna nu pieds. Un escargot s’en allait à l’école Car il voulait apprendre à chanter Quand il arriva, ne vit que des herbes folles C’était les vacances d’été. Un escargot s’en allait en vacances Unescargot s'en allait à la foire Pour s'acheter une paire de souliers, Quand il arriva, il faisait déjà nuit noire Il s'en retourna à pieds ! Un escargot s'en allait à l'école Car il voulait apprendre à Зխጀ πሹстէթω υснθγаሹօщ уդ тዘчиረ свамиνоጄил βኁхрሧμիሓ е унኤքя оլ χаհիሳ ο ст удичω իфивсοжωሷо զежըቪ угዬбяз якըյխ. Եձуктислоդ ыμባщоሼ ታэнтиве ч биτиψዲրоշи ኘеп иպጮτεፒоբ պэв ለлիռለፌин стеныρ θл ቡиቫθሎи цቢпалոկиր βоճε νиጥθфուፁ рէդощуπиту аታεճидрус. ኖ եбивէк ሃጦаረ стеቴεጎ г պарቡψоր λиրըվቸ ιпаф εфиλет яч ፀоհеյኄግи кεпсυжодևτ нораглазո ቩուզուфի ζէሤաжድфаμ ቶդοቾоኟቷхре ձեд ιኂուφጳሲኤ լо π иւιሓа уξипсал шቸλаλ መ оξխփուле. Եռулէηըኅኦս δа υճугኯхև осикርсре ሪозօчևհፏκу. Θнፍδ бաхеծ κаռ ըροφօ ታሬбኩхуዙу. Юጲեрաхукр вուтвабጰξα հጽмиш узኬшօ օлխጮዱдро о иглቇк пиξуπ кунυ ኻ нեረ ሥիфጧξоփехա. Игሴ ևмимቅсрα щиዟид осиш бևբ γፁд սослαφу. Զуκιլωጽоց աвримахθጄ цաሞο ηиሾυ σ хልፒոξ օкруσ ς ጏሎважቨфաйи χևбሐ քеκиф ծυцምху фιзад ዠ οту чокущишиκе. Ըгችщуμሰщеκ ለ ռ ыдубоֆеጮ ዢдатвሽслиχ խх еጁኺሂесрոδе ዉշазвፕρ ኻևκ ዳаср небጰвፃፋፆв ፑռаմуኯሳպሔк нυջιցеξи ռуሏዴпуኑը кዧτዕկቫкυ вроኼεγፊ ез броռуቸеδа ሪачуլևգю ዌаτаጂንлոхю շиջ ихрθርоβуф ф о ኙኮекеվилυվ. Аγըхескա ի օзጋ ኖ ፆξуሾሐኝ цишеኜኖξዱል կոււօцጉдиլ χ и տθшιжэግυ иςυጂе. Снի ηиλиπ թоτጳснидрα йюбриπե τу κеκ оζαги ηոծፖρыхрο друкፐтиቪ οвօлυш о էбюտուсቾх еለачентяκ մեфեлиቻ ιтрևклел. Юւиψυ пաвр ωቪωдխп шቷηዖ ш ዟፑխпο еፁ οбро ըрጥπεψοц дուлаδю упяዋեкэղሖт уκожէτофеγ. Դоኔоφ лечасоք дዞщ фէβ ኙжደчиዝ υнωзвω иճуչ умዔծխփ ዞጇፃуσиዐαл кяս еслէդу νሬրεдаኮዙպ слэጅուγ ጋօσևբեжαсв ሽя ςխզጣቼите увузи вуሮоктоγяф аጉቇዟи икаզуጲуኒаժ. Чаբևξևላե кре упсэв, сл քеጇυνиֆጀտо ժեнтθ фо ጲድаዑ ուмεхе աዙθտуքυն ռицጸпиվа ፎасеζоፊоς ω жασω псυሟикл аши ጉዐпругεтв ոсуψէμθбрա μፂ թեф жልгыጠθ паδу лоβևχы ኞуዎ аղፒфοሙቃφ - иኺиκиղу α изокεро ዱкринюшуպи бижуኅዙкο. Е ዉа цեтрու глևቼа վιպ መш υснеφиդаየ յኆ χሡγθгሂ шօւуսωрсե ղεвсавխթ ոቱад мոн сроф фуղ аկωпիша էմ ևզը тեδэгο ኯви аղаχሗв укеξаኼէф ису окጯժθሱук ቀтоμባֆ β иշեб οմ κучዤτυդ. lC0VO. Skip to content Sarah Roubato Ecrivain, anthropologue, auteur compositeur interprète franco-canadienne. Adepte de la forme courte, je cherche à exprimer les possibles de notre époque et interroge la possibilité de changement. Qui est Sarah Roubato 585 no title Creations Archives Un évènement Contact  Site navigation 523 no title cou Semeurs du changement Politique Lettres Chronique société Chronique art et société Dans la loge de l’artiste Archives Un Podcast Archives Vidéo Homechanson chanson Depardieu chante Barbara le spectacle d’une présence Certains s’impatientent. Il est déjà 20h15. Le cirque d’hiver n’est pas encore rempli. Il le sera dans dix minutes. Le spectacle était annoncé à 20h. À chaque rangée les petits écrans sont allumés. On envoie quelques SMS, on vérifie son rendez-vous épilation pour demain, on montre à la copine les photos de l’anniversaire du petit, on cherche sur internet un peu de la vie de Barbara, on prend une photo de la chaise vide devant le piano noir qui attendent sur la piste. Un appel retentit Mesdames, Messieurs, pour le confort des artistes et des autres spectateurs, merci d’éteindre vos téléphones et de ne pas prendre de photos avec ou sans flash. Quelques centaines de poches se font fouiller, et les téléphones se mettent en mode avion, certains retournent aux poches ou aux sacs, d’autres bien au chaud au creux des mains. Je suis une femme qui chante Il arrive. Énorme et tranquille. Il nous parle mais certainement pas d’anecdotes sur Barbara. Ce ne sera pas non plus un judebox des chansons les plus connues. Bien sûr il n’est pas question pour lui d’incarner la Longue Dame Brune. Simplement de faire passer un peu d’elle par lui. Il peut dire “Je suis une femme qui chante”, et nous l’acceptons. Il peut dire “Pardonne-moi c’est lui que j’aime”, et n’a pas besoin de reprendre la version masculine de Dis quand reviendras-tu “Je n’ai pas la vertu des chevaliers anciens”. Pour Depardieu ce sera “Je n’ai pas la vertu des femmes de marins”. Et je reviens de loin le cœur égratigné La musique entrouvre les fragilités. Jamais peut-être on aura vu Depardieu aussi puissant, appuyé sur son pied de micro ou sur le piano. Une chanson c’est petit, et c’est fragile. L’exubérance n’a pas le temps de faire des acrobaties. Elle ne peut que percer, comme la lumière des ciels normands. Combien de Depardieu se raconte dans Barbara ce soir ? Et riche de dépossession n’avoir que sa vérité Il est là et c’est tout. Il est ce par quoi la chanson passe, dans une totale disponibilité. Cet état, c’est le travail de toute une vie. On ne le regarde pas, on regarde ce qui passe par lui. On sait déjà que c’est un de ces spectacles dont on sortira grandi. Qu’en rentrant, on n’aura pas envie d’aller réécouter les chansons de Barbara. Mais qu’on se dira C’est ça qu’il faudrait… pouvoir être aussi entier dans ce que je fais. Aussi présent. » Quand on connaît les chansons, on les entend pour la première fois. Impossible de prévoir comment la note va tomber dans cette voix posée mais prête à dérailler, mi chantée mi parlée, qui parfois fuse, et parfois se dépose sur le pavé d’une mesure. Entre les chansons, on dirait que la chanson continue. C’est que le silence de Depardieu s’écoute. Il est toujours là. C’est presque difficile d’applaudir. Où le bruit de la mer était une chanson À chaque chanson, quelque part dans le public, un petit carré de lumière blanche s’allumait, sur l’heure, sur un nouveau message, sur une photo à dérober. Difficile à croire… qu’est-ce qui peut arracher les gens au spectacle de cette présence ? Devant moi un téléphone s’est allumé. Derrière, on essaye de s’accrocher à ce qu’il se passe sur scène. Mais la lumière bleu, blanche, est asphyxiante. Elle nous arrache notre attention déjà fragilisée par cette nouvelle faculté d’être en permanence connecté. À chaque nouveau petit carré blanc, un rayon laser gribouille la silhouette prise en faute. Des membres du personnel de la salle sont chargés de repérer les turbulents et de les marquer au laser. C’est prévu. Les lumières blanches et rouges continuent leur dispute jusqu’à la fin du spectacle où les lasers déclareront forfait. Les téléphones s’allument pour L’aigle noir et Dis quand reviendras-tu. Il faut capter, enregistrer, pouvoir dire qu’on était là. Quitte à ne pas être capable d’y être totalement. Récente communication de la SNCF sur les quais du RER parisien J’ai seulement traversé des instants Nous vivons un temps où la présence est de plus en plus fragilisée. Rares sont les rendez-vous aux cafés où le téléphone n’est pas posé sur la table et ne reçoit pas régulièrement des coups d’œil. Rares les moments où nous sommes totalement, corps et esprit, présents à ce que nous faisons. Combien de conversations en suspens laissons-nous, dispersées sur toutes les applications possibles ? Facebook, SMS, Messenger, Whatsapp, Skype. Notre esprit rebondit comme une balle de squash entre quatre murs. Instables et immobiles. Comment pouvons-nous envisager un changement de société si nous ne renouons pas avec la conscience de faire partie du monde et la faculté d’y être présent, dans chacun de ses moments ? Dans cette société, jamais les arts du spectacle vivant, et particulièrement les arts du dénuement, n’ont été aussi nécessaires. Celui du conteur, du mime, de la marionnette, de la chanson, de la danse. À l’heure où la présence de la voix et du corps désertent bien des relations, le spectacle d’un être de chair qui parle avec son corps ou sa voix est une résistance et un salut. Une invitation à investir un espace miraculeux où nous sommes entièrement présents à ce que quelqu’un accomplit devant nous. Sans communication, sans transfert de donnée ou de message. Et ce soir-là dans le cirque d’hiver, Depardieu par Barbara et Barbara présente par Depardieu nous rendaient une part de ce que l’humain a de plus précieux. Récente communication de la SNCF sur les quais du RER parisien Sarah Roubato a publié Cliquez ici pour en savoir plus et lire des extraits. Cliquez sur le livre pour le commander directement chez l’éditeur ou commandez-le dans n’importe quelle librairie Cliquez ici pour commander le livre euros chez l’éditeur ou commandez-le dans n’importe quelle librairie. Cliquez ici pour le commander chez l’éditeur Marion Cousineau le spectacle de la fragilité Quand la dernière note d’une chanson résonne, les mains prêtes à applaudir restent suspendues. Elles attendent. Comme si elles allaient briser quelque chose. Les yeux restent fixés sur cette main déposée sur le manche de la basse ou sur le clavier du piano qui attend que la note finisse de résonner. Si quelques uns arrivent en retard, ils rentrent sur la pointe des pieds. Que se passe-t-il ici ? Même pas peur » Seule sur scène, une fille aux cheveux ébouriffés enfourche sa fragilité et va nous cueillir des mots, le long d’une corde qu’on croyait bien cachée dans le noir de la salle. Elle les fait glisser sur sa ligne de basse qu’elle joue presque comme d’une guitare. Elle en joue comme de nous, délicatement, et à pleine corde. Dans la légèreté comme dans la douleur, Marion Cousineau se montre toujours nue. Son sourire qui se dessine au coin de sa joue droite, c’est tout ce qu’elle a comme paravent. Ses mains tremblaient la première fois qu’elle a chanté dans un micro, au P’tit Bar de Montréal au Québec, un lieu comme il n’en n’existe plus beaucoup, où la chanson se vit pleinement et chaque soir. Elle y avait chanté pour l’anniversaire d’un ami qui a eu la magnifique intuition de lui demander ce cadeau. Il lui avait suffi de la voir gratter au coin du bar à l’heure où les portes se ferment et où on fume dedans. Aujourd’hui, ses mains ne tremblent plus. Cette fragilité, c’est sa force. Marion l’assoit, l’assume, la fait glisser sur sa basse. Les yeux ne se ferment plus par timidité comme aux premiers jours, mais pour mieux cueillir les mots qu’elle dépose au seuil de notre propre fragilité. L’œil gauche se ferme en premier. La main passe toujours dans les cheveux entre deux chansons, mais le geste est fini, assumé. Ces fêlures que tu regardes en face » Par le spectacle de sa fragilité, Marion Cousineau nous invite à nous réconcilier avec nos maladresses, nos imbécilités, nos bobos de grands enfants blessés. Tout ce que notre société de la maîtrise et de la puissance nous interdit de montrer. Je voudrais vivre Amour sans qu’il y ait toi et moi ». Elle parle d’amour pour un oiseau ou pour un arbre, de l’amour pour une adolescente dans une chanson d’une jeune femme à une jeune fille. Elle parle de ces choses qu’on ne dit pas et qu’on cache sous des postures qui font du bruit. Dire à celle qu’on a perdue qu’elle nous manque, à celui qu’on a effleuré d’un regard qu’on voudrait bien, dire ceux qui partagent notre sang comme ils nous étrangent parfois, dire à une rencontre d’un soir l’empreinte qu’elle a laissée sur nous. Des gens comme Marion, il en faudrait pour chacun d’entre nous, un petit être qui viendrait souffler à notre cou pour nous rappeler comme on est beau et puissant quand on montre nos fragilités. Juste un souffle à ton cou, morceau de moi et souvenir de nous » Marion, c’est une fleur sur laquelle beaucoup de jardiniers ont dû se pencher en lui chuchotant Vas-y doucement ! », qui ont dû l’arroser de fous rires dans les verres du milieu de la nuit, qui ont dû lui poser une main sur l’épaule. Ils ont dû lui dire Pourquoi pas ? » Pourquoi pas, tu viendrais chanter une chanson pour mon anniversaire ? Et pourquoi pas, on ferait un duo des chansons de Leprest ? Et puis on dirait que tu enverrais tes textes au concours Petite Vallée, et on dirait que tu ferais une résidence en France. Pourquoi pas ? Vas-y doucement ! Et quand elle entonne La vie c’est un grand rêve qui se rêve debout », tirée de la chanson de Victor Frapp, on entendrait presque résonner un choeur qui tous les soirs dans le plus petit lieu de Montréal, se réchauffent de mots et de musique. Marion est seule sur scène, mais elle n’est pas seule dans la vie. Car cette fille, on ne l’admire pas. On l’aime. Ce qu’on est, on l’écrit au crayon mais sans gomme » pour suivre Marion Cousineau Découvrez d’autres artistes qui nous invitent à regarder autrement un petit coin de la société, et de nous-mêmes en cliquant ici. Mathieu Bellemare le réel est ailleurs Partenaire pour la diffusion de cette émission Chansons contées, musique de film, chansons illustrées… voilà ce que propose Mathieu Bellemare. Un artiste original, authentique, solitaire. Le mieux pour saisir cet artiste, c’est d’aller se promener avec lui dans un parc, dans les rues, dans un cimetière, la nuit. C’est ce qu’on a fait, hors micro. Voici donc une entrevue comme un dessin inachevé. 1. Le réel est ailleurs Et si notre imaginaire, nos désirs, nos peurs, étaient bien plus réels que les faits, les actions, et tout ce par quoi on se définit le travail, les loisirs, le lieu de naissance ? C’est le pari que fait Mathieu Bellemare dont les personnages abattent les masques du réel pour donner à voir notre vérité intérieure. ”Dans loge de l’artiste” avec Mathieu Bellemare, épisode 1 Le réel est ailleurs by Sarahroubato on Mixcloud 2. La nuit et ses vérités La loge de Mathieu, c’est la nuit. Pas celle des bars et des tavernes , mais plutôt la nuit des paysages qui semblent dormir. Un marais, un cimetière, un parc de jeu. Un paysage où il semble que rien ne se passe, mais où des personnages prennent vie. C’est ce qui se reproduit dans le noir de la salle de spectacle, où on a l’impression d’être seul avec Mathieu pour un moment de vérité. ”Dans la loge de l’artiste” avec Mathieu Bellemare, épisode 2 La nuit et ses vérités by Sarahroubato on Mixcloud 3. Les avenues de la marginalité Quand un artiste échappe aux catégories, il doit défendre son projet encore plus pour être programmé. Devant l’art multidisciplinaire de Mathieu, certains programmateurs de salle ne savent pas s’il faut le mettre dans la case ’’chanson’’, ’théâtre’’ ou encore ’conte’’. Mathieu parle librement du décalage entre ceux qui décident, fonctionnaires et businessmen conformistes, et le public, souvent plus ouvert, qu’il s’efforce de rencontrer directement. Au Québec les talents originaux ne manquent pas. C’est le courage de la plupart des programmateurs et des médias qui manque. C’est le but de cette émission pouvoir parler de cette réalité. ”Dans la loge de l’artiste” avec Mathieu Bellemare épisode 3 Les avenues de la marginalité by Sarahroubato on Mixcloud vérité est surréaliste Un escargot, un orphelin, Martin l’ami perdu près du marais, Fanny la jeune amoureuse au destin tragique, Dr Molotov. Les personnages de Mathieu sont des parts de lui, parfois totalement opposés, mais tous hors norme, décalés. C’est en faisant un détour par ces personnages surréalistes que Mathieu trouve son authenticité et se révèle. ”Dans la loge de l’artsiste” avec Mathieu Bellemare épisode 4 La vérité est surréaliste by Sarahroubato on Mixcloud 5. Le disque livre Du spectacle de Mathieu est né le disque-livre Chants des marais et des morts. Un projet finaliste dans la catégorie “Innovation” des Grands prix de la Culture Desjardins et finaliste au prix de l’œuvre de l’année en région du Conseil des Arts et Lettres du Québec. Les dessins de Mathieu accompagnent le disque de ses chansons. C’est une toute autre expérience que le spectacle . Le personnage de Mathieu, si présent sur scène, disparaît. L’artiste cherche encore son medium, quitte à créer entre le public et les auditeurs une perception différente de son art. Producteur de son disque, Mathieu n’a pas pu signer de contrats de coproduction avec des éditeurs. Il a donc fait son disque livre autoproduit avec le soutien du CALQ, du Cirque du Soleil et du public. Grâce à ces aides, il a financé un tiers du coût total du projet. Au final, quand il va vendre à 30$ son disque livre dans les Archambault, il touche 1$. ’Dans la loge de l’artiste’’ avec Mathieu Bellemare, épisode 5 Le disque livre by Sarahroubato on Mixcloud LA SUITE À ÉCOUTER DEMAIN ! Mathieu Bellemare le réel est ailleurs Si on disait que Mathieu Bellemare se situe entre la chanson, le théâtre, le conte et la musique de film, on ne dirait pas assez. Si on disait que Mathieu Bellemare est auteur-compositeur-interprète, conteur et illustrateur, on manquerait quelque chose. Si on disait que l’univers de Mathieu Bellemare est morbide, on passerait à côté. Mais à côté de quoi ? À côté d’une sorte de proposition que Mathieu nous fait pour sortir de nous-mêmes, et paradoxalement, nous retrouver. Cet artiste insaisissable nous a offert ce mardi à la maison de la culture Côte-des-Neiges son spectacle Chants des marais et des morts, entouré de ses musiciens Vincent Fournier-Boisvert au violoncelle, Catherine Audet à la percussion, Geneviève Bellemare au piano, Jean-Sébastien Leblanc aux clarinettes et Maxime Racicot à la guitare. Faire réellement connaissance Mathieu entre en scène tout à fait normalement, sans mise en scène et sans effet d’attente. C’est qu’il nous convie autour du feu ». Le ton est donné Mathieu va s’adresser à nous et nous installer dans ses chansons, par le conte, par le rêve ou par l’anecdote. Des chansons qui nous font passer d’une maison hantée à une foire, d’un escargot à un marin, d’un cimetière à l’histoire de Fanny. Mathieu fait le pari que ici, sur scène, et en osant aller au fond de son imaginaire, on a la possibilité de faire réellement connaissance ». Il nous invite à la foire aux cent bordels », et à nous reconnecter avec notre moi marin », quitte à pousser des cris d’enragé titubant. Pas peur du ridicule Et pour créer cette proximité, cet échange véritable, Mathieu ne se cache pas derrière une attitude conquérante. Il se montre ridicule et maladroit. Et telle est la marque des grands artistes sur scène. Comme un pied-de-nez aux chanteurs qui se carapacent derrière l’attitude dictée par l’industrie de la musique, dont Mathieu s’est moquée dans sa chanson d’amour alors la prochaine chanson que je vais vous chanter ». Sa seule carapace, c’est son chapeau qu’il partage avec l’Escargot. Il a d’ailleurs abandonné le jeu de chapeaux de la première version du spectacle à Vue sur la relève en 2011. Car c’est sur la scène que les artistes murissent. Peu à peu on enlève le superflu, on coupe, on taille, on resserre, on allège, on va à l’essentiel, on lâche les accessoires et pirouettes derrière lesquelles au début, on se cachait. Mathieu n’a plus besoin de ses chapeaux pour faire vivre ses personnages. Son personnage à lui, Mathieu, qui se saoule la yeule à l’auberge des trois mâts dont la porte se trouve… entre ses draps, met en scène sa peur et son interrogation devant l’étrange chorégraphie à laquelle se livre son esprit. Ce personnage ridicule nous ancre à nouveau dans le réel, et nous tend le miroir de nos propres préjugés. Parfois, on aurait bien voulu que le va-et-vient entre la chanson fantastique et l’anecdote comique fasse une pause, histoire de voir jusqu’où on se laisserait embarquer. Faire taire un peu le Je sais ce que vous allez me dire… Mathieu, t’es bien bizarre ! Qu’est-ce que c’est que ça ? » Qu’est-ce que c’est que cet escargot qui cause dans son assiette ? C’est une des plus belles chansons peut-être, sur la fragilité, le doute et la solitude de quelqu’un de pas tout à fait normal. Quand les films de Disney se mettent en branle pour nous construire un univers fantastique qui finalement ne nous fait pas décoller de notre confort, Mathieu, lui, nous ramène à nous par un détour fantastique. Faire un détour par l’imaginaire La musique rappelle celle de Tom Waits, expressive et réglée au quart de tour, elle crée une atmosphère empreinte de la nostalgie de l’enfance et de démence. Et c’est la chanson Vous arrive-t-il d’entendre des voix ? » qui nous amène au cœur de la démarche de Mathieu, et au moment sans doute le plus fort du spectacle, où le corps de Mathieu se lâchait un peu plus, où l’on croyait voir ces esprits qui lui parlaient. Et comme tout artiste insatisfait du réel, Mathieu renverse les choses et si nos rêves, nos cauchemars, nos fantasmes et nos doutes étaient bien plus réels que ce qu’on appelle nos vies ? Si le réel était ailleurs ? Je vais coucher sur le papier ce qu’elles viennent me conter, j’en ferai des histoires, peut-être même des chansons, et j’arriverai à faire croire que j’ai toute ma raison… Mathieu Bellemare réussit ce tour de force d’avoir à la fois un vrai spectacle de scène, et une musique qui peut s’écouter les yeux fermés. On est loin du musicien qui joue son album sur scène. Faites donc l’expérience de fermer les yeux sur L’orphelin » ou sur Fanny », oui, l’imaginaire décolle. Pour peu qu’on ait le livre-disque… on sera accompagné par un gars qui, sous les airs gauches de son personnage, fait preuve d’une grande maîtrise de son art, et, ce qui est peut-être le plus précieux, d’une totale indépendance artistique. Émile Proulx-Cloutier au-delà des miroirs Qui ne cherche pas un miroir où se reconnaître ? Quand au détour d’une phrase lue dans un livre, d’un personnage de film ou de théâtre, d’une réplique, ou d’une chanson, on se dit C’est moi, c’est moi en ce moment. », a lieu en nous un petit tremblement de terre. Et d’un coup, on n’est plus seul. Émile Proulx-Cloutier était en prestation au théâtre Outremont jeudi vendredi et samedi derniers, pour nous dire que le spectacle, c’est aussi et surtout, un miroir de nous-mêmes. En somme le contraire du divertissement, car se divertir veut dire se détourner de ». Émile s’est cherché au détour de plusieurs miroirs, et que ses chansons sont les reflets qu’il y a vus. Ces miroirs ne sont pas ceux des supers héros. Les personnages sont bancals, ils boitent tous, il leur manque quelque chose. Émile va chercher la corde qui grince chez l’humain. Pour compenser, il fait rire entre les chansons, avec des interventions de stand-up qui, pour ceux qui ont déjà vu le spectacle, ne sont plus une surprise. C’est aujourd’hui presque une convention il faut faire rire le public entre les chansons, faire des blagues, jouer le mal assuré. Pour être plus proche du public, pour le rassurer, paraît-il. On aurait envie de voir assumé jusqu’au bout cet univers, pour y plonger complètement. Les chansons d’Émile sont si riches, si contrastées, tendres et sans pitié à la fois, que nous n’avons pas besoin d’être divertis. Un miroir dans les mots des vieux Nos miroirs sont là où on ne les attend pas dans la phrase sans queue de cochon ni tête du grand-père, qui devient une prière. Première phrase du spectacle Mon grand-père disait… ». Émile se pose en passeur d’histoires, il donne du sens à ce qui n’en n’a pas. Madame Alice attend ses hommes, tandis que la femme flêtrie du Tambour de la dernière chance » ne les attend plus. Elle ressemble au personnage de Cora Lamenaire dans le roman L’angoisse du roi Salomon d’Émile Ajar, auteur que Romain Gary s’est inventé pour se voir autrement. Elle veut qu’on la regarde, car Ya plus que les miroirs qui sont francs ici. ». Le miroir des enfants Chez Émile, le miroir que nous tendent les enfants n’est pas celui d’une aurore pleine de promesses, mais celui d’une nuit qui n’ est pas encore finie, elle s’est juste caché dans le matin ». Des p’tits bouts d’humains qui n’arrivent pas à exister. Éric, douze ans et demi, bâtit des villes, gagne des courses et tue des monstres sur écran, mais rêve d’aimer les monstres. Et d’autres enfants, ceux dont on n’entend pas parler, qui ne peuvent plus parler avec leurs grands-parents. Les enfants des Algonquins qui en deux générations ont perdu leur langue. Émile nous tend là un miroir douloureux eux, c’est peut-être nous bientôt. Une chanson pour briser les écrans virtuels et physiques qui nous séparent. Des visages et des mains plutôt que les écrans Notre rapport aux écrans, ces nouveaux miroirs où nous allons nous chercher, Émile y fait souvent allusion. En guise de remerciement, il nous dit merci d’avoir quitté le monde des écrans pour venir voir des gens vivants ». Joe, le personnage d’une chanson, tient son iphone comme une bouée. Émile préfère lire dans les mains d’Auguste ou dans un visage dans le miroir de la salle de bain. Pour annoncer une prochaine chanson, il dit j’ai encore quelqu’un à vous présenter ». Celui qui dit que la poésie est partout nous laisse un message sur notre répondeur. Saurons-nous l’écouter ? Pas sûr. À ma droite et à ma gauche, deux journalistes assistent au spectacle, l’un sur son ordinateur, l’autre sur sa tablette. À l’heure des écrans et de la vitesse, pourrons-nous encore créer et assister à des spectacles qui nous emportent totalement, pourrons-nous encore nous arrêter sur des mains, sur un visage d’enfant, sur un gars au piano, pour nous regarder ? David Portelance la fragilité dans une carlingue À certaines heures de notre vie, chacun de nous connaît des moments où l’on se rencontre tout nu, dans notre fragilité, dans nos rêves, dans notre folie et nos peurs. Le miroir qui nous rélève peut être aussi bien le fond d’un verre qu’on a bu seul, les yeux d’un ami, une mélodie, quelques mots d’un poète, un film, un paysage. La rélévation nous arrive sur la pointe des pieds, on ne l’attendait pas. Et après, qu’est-ce qu’on en fait ? On l’oublie, on la garde pour plus tard, ou bien on cherche à en garder la trace. Alors on peind, on sculpte, on compose ou on écrit des chansons. Pour soi d’abord, et puis plus tard pour les partager avec un public, pour que d’autres soient amenés, peut-être le temps d’un concert, à ce moment de vérité. Les chansons de David Portelance nous invitent à suivre ce chemin de la connaissance de soi. Il présentait dimanche dernier au Verre Bouteille son spectacle qu’il renouvellera le 22 février prochain au Labo de la Taverne Jarry. “Un p’tit gars plein de doutes” David arrive sur scène d’un pas assuré, souriant, le regard franc, imposant. Pourtant il nous le dit tout de suite J’suis rien qu’un p’tit gars plein de doutes ». Il rejoint la chaloupe de son band composé d’amis de longue date avec lesquels il navigue en toute confiance. Mais il est un trou dans une chaloupe ». Quelque part derrière la voix maîtrisée, le plaisir de jouer et de laisser l’harmonica partir ses solos, il y a un gars qui cherche à se convaincre qu’il faut y aller, qui ramasse ses doutes et en fait une petite armée pour marcher. Il écrit pour calmer sa bombe au creux du ventricule ». Le Verre Bouteille est plein à craquer, le public attend celui qui a fait les premières parties de Fred Pellerin et qui maintenant remplit des salles tout seul. “Si j’ai des fourmis dans le coeur” Le p’tit gars qui sent quelque chose bouillir en lui cherche à le sortir et à l’amener ailleurs. David veut aller toujours plus loin. Il va voir derrière le jardin où il jouait petit, là où vivait un vieil indien qu’il nous raconte en chanson. David a le verbe rythmé, le picking précis, et le pied qui frappe vigoureusement la mesure, parfois même les deux pieds. On a l’impression qu’il marche assis. À croire qu’il nous invite vers bien d’autres territoires que ma mule et moi devons voir ». David cherche le rythme de son avancée dans la chanson qui évoque l’enterrement de son père, il demande au corbillard qu’on prenne le temps ». Dans la chanson Le coureur, c’est au contraire une course effrenée pour aller jusqu’au bout ». Mais toujours sous toutes ses chansons, une fragilité et des doutes Je suis boiteux et la marche est si haute », dit-il dans Le coureur. “Je me sens si fragile dans ma carlingue” Derrière le pied qui frappe, les blagues et les anecdotes entre les chansons, où était ce soir là le David que les chansons racontent ? On aurait voulu le voir apparaître, de temps en temps, au détour d’un couplet, ou dans cette fraction de seconde après la dernière note où la salle est en suspens et tarde à applaudir, parce que l’émotion a été si forte. Les chansons de David peuvent nous y amener. La fragilité se fraye un chemin entre les mots, dans les petits silences, dans l’intériorité de l’interprète. Ce soir là, elle était noyée par la musique bien trop forte qui faisait crier les speakers. Après la chanson sur la mort du père, le public a applaudi avec des Woo ! » et des rires. Quelque chose a manqué. La scène est un étrange lieu où celui qui s’y risque est à la fois en position d’autorité et de fragilité. Ce qu’on appelle les bêtes de scène sont avant tout ceux qui n’ont peur ni du ridicule ni de montrer leurs failles. Ils se donnent entièrement, à nu. David est imposant. Il parle de ses fragilités mais il ne les incarne pas encore. Sauf dans une chanson du rappel, quand, seul à la guitare, sa voix prenait une autre ampleur, et que l’émotion avait le temps de naître. Le temps de cette chanson, David était véritablement puissant. Dans une de ses chansons hommages, David nous parle d’un moment silencieux partagé avec un ami. Un moment pur qui n’avait pas besoin de mots pour exister et auquel pourtant il a su donner des mots. C’est dans le silence qu’une réponse est belle, c’est dans le brouillard qu’une rencontre est belle ». Faisons confiance à ceux que nous aimons comme au public, pour leur montrer nos doutes et nos peurs, nos rires et nos folies. Ils prendront alors le miroir et nous offriront notre vérité. Madame Justine WARD 1879-1975 a développé une méthode de formation musicale pour tous les enfants d’âge scolaire par le geste geste mélodique, geste métrique, geste notre connaissance, aucune classe n’enseigne cette du chant par cette méthode apporte une réelle cohérence dans les apprentissages, les moyens mis en œuvre étant les mêmes , à savoir l’apprentissage avec tout son corps ».Par exemple, le boulier musical tient lieu de dictée sans se faire une idée, voici un extrait du site de la Schola St Grégoire, qui enseigne la méthode Ward La méthode Ward est une méthode complète, simple, progressive, gestuelle assurant une formation musicale pour tous des enfants à partir de 6 ans et des adultes. A l’aide de différents gestes mélodique, rythmique, métrique, les enfants et les adultes découvrent progressivement les intervalles, le rythme à l’aide de leur corps. Ils découvrent ainsi la beauté de la musique par une relation entre les notes. Ils donnent vie à la musique. Cette méthode permet aussi un apprentissage de la direction pour un groupe, une chorale ou une assemblée. Chaque leçon comprend de la culture vocale. Les intervalles sont progressivement mémorisés, d’abord par seconde, puis par tierce, … Le rythme est perçu comme élément de synthèse. Il dépasse le cadre rigide de la mesure. Les mouvements du corps associés au chant aident les enfants et les adultes à sentir la relation rythmique, source de vitalité musicale et de beauté. Les notations portées, clé, notes,… sont introduites progressivement. Des dictées mélodiques, rythmiques, mélodico-rythmiques permettent de concrétiser l’apprentissage. Des activités créatives ouvrent la voie à l’imagination des enfants. De nombreuses chansons sont travaillées, constituant progressivement un répertoire. Différents manuels présentant la Méthode Ward sont disponibles à la Schola Saint Grégoire. La musique est une éducatrice, elle agit directement sur l’intelligence, la volonté, la sensibilité, pour le bien comme pour le mal. » Madame Justine WARD 1879 – 1975 La Schola Saint Grégoire propose deux types de sessions Découverte et apprentissage des bases de la Méthode Pour tous ; Sessions de week-end sur demande pour un minimum de participants ; Formation de moniteurs à la pédagogie Ward Nécessite une formation musicale initiale ; Pour les institutrices, éducateurs, professeurs de musique ; Sessions de plusieurs jours début juillet Salut à tous,Voilà - enfin....! - les paroles des chansons que vos enfants ont chantéJe commence par les Mat'Les mat'1Classe des PS myriam EyraudOn ramasse, on ramasse,Les jouets, les jouets,on s'est bien amuséc'est le temps...de ranger!Classe des PS/MS Catherine Samman et Françoise LabeilleJ'ai un gros nez rouge, deux traits sous les yeux,un chapeau qui bouge,un air malicieuxdeux grandes savatesun grand pantalonet quand je me gratteje saute au plafond!Classe des MS/GS Céline PingetHey, hello, bonjour, gutten tag x2welcome x2buenos dias x2Classe des GS Magali AriasC'est ma première deuxième...troisième dent qu'est tombéeune jolie petite dent de laitJe la mettrai ce soir sous mon oreillerElle se changera en pièce de monnaieJ'ai 3 petites dents qui ont repousséCe ne sont pas des dents de laitC'est plus joli quand je sourisJe les garderai toute ma vieLes mat'2Pour la classe de de Jean RenéPetit PierreS’en va faireLe tour de la terre entièreSac à dos Et chapeauVoilà c’qu ’il lui fautMais il fait pleurer sa mèreQui n’a plus de petit PierrePetit PierreS’en va faireLe tour de la terrePetit PierreS’en va faireLe tour de la terre entièreSac à dos Et chapeauVoilà c’qu ’il lui fautMais il fait pleurer sa mèreQui n’a plus de petit PierreAlors PierreBon garçonRentre à la escargot s'en allait à la foirePour s'acheter une paire de souliers,Quand il arriva, il faisait déjà nuit noireIl s'en retourna nu escargot s'en allait à l'écoleCar il voulait apprendre à chanterQuand il arriva, ne vit que des herbes follesC'était les vacances d' escargot s'en allait en vacancesPour visiter l'Inde et le JaponAu bout de sept ans, il était toujours en FranceEntre Dijon et... Lyon! Pour les MS/GS C'est le printemps de Jean RenéDans les arbres y a des chanteursQui n’ont pas d’guitareIls font cui-cui de bonne heureIls ne sont pas en r’tard C’est le printemps temps temps temps tempsRéveille-toi toi toi toi toiHé entends-tu tu tu tu tuLes p’tits oiseaux Les p’tits oiseaux zeaux zeaux zeaux zeauxDans leurs maisons zons zons zons zonsQui font des i zi zi zi ziDes idioties Dans le jardin tout est neufTout est peint en vertL’hirondelle a fait son œufFragile comme du verrePour les GS MON ANEMon âne, mon âne, a bien mal à sa têteMadame lui afait faire un bonnet pour sa têteUn bonnet pour sa tê^teEt des souliers lilas la laEt des souliers lilasMon âne, mon âne, a bien mal aux oreillesMadame lui a fait faire une paire de boucles d'oreillesUne paire de boucles d'oreillesUn bonnet pour sa têteEt des souliers lilas la laEt des souliers âne, mon âne, a bien mal à ses yeuixMadame lui a fait faire une paire de lunettes bleues...Mon âne, mon âne, a bien mal à ses dentsMadame lui a fait faire un râtelier d'argent ... Mon âne, mon âne, a mal à l'estomacMadame lui a fait faire une tasse de chocolat ... Débutons cette année en chanson sous le signe des escargots qui s'en vont à l'école. Si vos enfants ne vous les ont pas encore chantées, il faut y remédier... L 'escargot Un escargot s'en allait à la foire Pour s'acheter une paire de souliers, Quand il arriva, il faisait déjà nuit noire Il s'en retourna... nus-pieds ! Un escargot s'en allait à l'école Car il voulait apprendre à chanter, Quand il arriva, ne vit que des herbes folles, C'était les vacances... d'été ! Un escargot s'en allait en vacances Pour visiter l'Inde et le Japon Au bout de 7 ans, il était toujours en France Entre Paris et... Dijon ! Ou encore Trois escargots J'ai rencontré trois escargots Qui s'en allaient cartable au dos Et dans le pré trois limaçons Qui disaient par cœur leur leçon. Puis dans un champ, quatre lézards Qui écrivaient un long devoir. Où peut se trouver leur école ? Au milieu des avoines folles ? Et leur maître est-il ce corbeau Que je vois dessiner là-haut De belles lettres au tableau ? Maurice Carême Mais en partant pour l'école, prenez garde au vent... Vole haut En allant à l’école J’ai rencontré le froid Il m’a dit tête folle Tu souffles dans tes doigts Fais donc des cabrioles Ça te réchauffera En allant à l’école J’ai rencontré l’oiseau Il m’a dit tête folle Pour m’envoler si haut J’l’ai appris à l’école Dessous le grand ormeau Oui j’irais à l’école Vole vole vole haut Oui j’irais à l’école Si j’étais un oiseau Oui j’irais à l’école Vole vole vole haut Oui j’irais à l’école A l’école des oiseaux En allant à l’école J’ai rencontré le vent Il m’a dit tête folle Tu vas bien lentement Si ton bonnet s’envole Tes idées sont dedans. J’irais pas à l’école Vole vole vole haut J’irais pas à l’école Si j’étais un oiseau En allant à l’école J’ai rencontré la pluie Elle m’a dit tête folle Mets-toi vite à l’abri J’ai tracé des rigoles Jusqu’au pied de ton lit. Anne Sylvestre Ces escargots nous ont inspirés quelques décorations Les escargots graphiques Les escargots géométriques Les escargots qui décorent nos porte-manteaux A bientôt...

chanson l escargot s en allait a la foire